GUITARES

GUITARES

Une vaste gamme de formes et sonorités différentes : guitare folk, classique, ou baroque, guitare 12 cordes, arpeggione (ou guitare de Gambe), guitare taille réduite ou à caisse triangulaire, Jo guitare (un banjo dans une guitare !), guitare type Weissenborn, guitare dreadnought, jumbo, médiévale, flamenco, jazz manouche, et autres inventions : mano jazz, sun guitare, allumette, chanteurs, mouton bleu, shamrock, viola brésilienne, clandestine…

BASSES

BASSES

Plusieurs modèles originaux de basses à découvrir : basse acoustique, électro-acoustique ou électro-statique, mais aussi harpobasse, stick basse, contrebasse de voyage, Jo basse, filbasse, guembri, gombri, guembasse, big mama, mamba ou mandobasse…

CORD’FROT’

CORDES FROTTÉES

Plusieurs modèles originaux d’instruments à cordes frottées sont fabriqués à l’atelier, de la pochette au violoncelle, en passant par les rebecs, la vièle, la citole et la mandole à archet, la vielle à roue, la viole de gambe, la basse de viole, le dessus de viole, la vièle-lyre, le violoncelle d’amour, le yayli tanbur et les trompettes marines ! Voir aussi les instruments de la gamme « Eden » qui se jouent debout à l’archet.

EDEN

MODÈLES « EDEN »

La gamme « Eden » regroupe les instruments qui se jouent à l’archet dans cette position de jeu particulière : l’instrument est tenu autour du cou et on le joue debout. La gamme est déclinée en Eden B (basse), G (guitare), M (mandole), C (cello, violoncelle), A (alto), F (fiddle, violon). Mis à part la version basse, chacun existe avec ou sans cordes sympathiques.

AUTR’CORD’

AUTRES CORDES

Dans cette rubrique, un petit panel de divers instruments à cordes originaux ne rentrant pas forcément dans les grandes familles des guitares, basses, bouzoukis ou mandoles. On y trouve par exemple la harpe 10 cordes ou la harpe « shamy », le tiple, l’épinette, le ukulele et le sun ukulele, la sun lyre, le luth, la citole (ou maurache), la guitare-bouzouki, le « manteur », le « mouton bleu »…

LUNES

LES NEUF LUNES

2015… Dix-sept ans ! Bordel ! Dix-sept ans depuis la création de l’atelier, vingt ans depuis la première guitare et toujours le même plaisir de travailler, toujours la même gourmandise à découvrir de nouveaux possibles, alors… merci la vie ! Le travail est là et avec lui la liberté d’aller où bon me semble. Je vous présente donc mon projet Lunes : il y en aura neuf, toutes seront des instruments à cordes pincées ou frottées. Jouables sur scène comme en studio ou à la maison mais avec la réflexion artistique du moment pour la forme. Ces lunes seront les satellites de mon travail, un espace où rien ne m’est impossible. Pas de date de fin de fabrication : un an, trois ans, vingt ans ? Je ne sais pas. Les lunes ne seront mises en vente que lorsqu’elles seront toutes fabriquées…

2017… Les neuf lunes sont créées !

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JOUR DE LUNES

Novembre 2017 : Première du spectacle « Jour de Lunes » au Festival guitare d’Issoudun

Ce montage vidéo évoque les différentes étapes de cette aventure artistique et humaine qui a mené à Issoudun, réunissant :
Philippe Berne, luthier
Alexandre Michel, musicien compositeur
Charles Ngombengombe, danseur chorégraphe
ainsi que les musiciens Danilo Rodriguez, Thibault Grava, Federico Salva, Jean-Paul Hervé, Jules Neff et Antoine Carteret, et dans les coulisses : Gabriel Monnot au décor, Amélie Verjat à la lumière, Pierre-Alain Vernette au son.

Octobre 2018 : « Jour de Lunes » est rejoué au Théâtre des Cordeliers à Annonay, introduit par le témoignage de Philippe Berne :

« J’ai 5 ou 6 ans. Il y a un homme devant moi qui cherche méthodiquement dans un tas de branches de frêne. Il les retourne, les examine, semble les classer, puis finit par en choisir une. Il en coupe les extrémités puis il s’en va. Je le suis, dans un minuscule atelier où il va couper, tracer, râper, poncer et finalement ajuster ce qui deviendra la poignée d’une faux (cette pièce en angle droit qui sert à tenir l’outil un peu plus près du sol). Cet homme c’est mon père et c’est, je crois, le plus vieux souvenir que j’ai de la transformation du bois en quelque chose de beau, lisse, doux et utile… Bonjour, je m’appelle Philippe Berne, je suis né à St-Sauveur-en-Rue, je suis le dernier d’une grande famille de paysans. J’ai une formation de menuisier, je suis artisan luthier depuis une vingtaine d’années et c’est justement à l’occasion de ces vingt ans que j’ai eu envie de fabriquer ces instruments, ces lunes, un peu comme pour fêter ça.

J’ai la chance de faire un métier qui jouit d’une certaine reconnaissance sociale et j’entends parfois « c’est sûr, vous êtes un artiste ! ». Mais les artistes, les peintres, les sculpteurs ou les musiciens ont une liberté totale avec les formes, les couleurs ou les sons qu’ils utilisent. Moi, je suis soumis à tout un tas de critères, de normes, d’habitudes et surtout de tradition. Elles pèsent parfois des tonnes, croyez moi… Essayez donc de vendre un violon carré dans un conservatoire ! Et si là, justement, fort des ces vingt ans de lutherie, de ces centaines d’instruments fabriqués, je m’autorisais à tout désapprendre et à chercher ailleurs, comme ça, juste pour la curiosité de dessiner, de savoir, de créer, bref de m’exprimer ? J’ai donc fabriqué « Luth & Architecture » en hommage à ce merveilleux instrument qu’est la guitare tout en respectant les repères tactiles de l’instrument pour le confort du musicien. La première « Lune » venait de naître. L’exercice ayant été plutôt agréable j’en ai dessiné deux, puis trois puis quatre et là, une ou même plusieurs questions se sont imposées à mon esprit : ces œuvres sont destinées à être jouées (ou pas ! Je rappelle que je suis artisan et qu’il convient de vendre ce que je fabrique… Donc si c’est accroché au-dessus de la cheminée, ça me va aussi !)… Dans le cas où elles sont destinées à être jouées, qu’en est-il de celui qui écoute ? En effet lorsque nous allons au concert, nous nous asseyons et nous regardons les musiciens jouer, ils sont beaux… Bien sûr, c’est bien connu, tous les musiciens sont beaux sinon nous ne passerions pas des heures à les regarder ! Par contre ils jouent sur des instruments semblables à tous les autres instruments. Alors, que se passerait-il si ces instruments étaient des œuvres d’art unique ? S’il y avait autant à regarder qu’à écouter ? La perception de la musique pourrait-elle en être changée ?

Pour répondre à ces questions une mise en situation était indispensable. Le hasard (s’il en est) a mis sur ma route Alexandre Michel, compositeur lyonnais venu s’installer nouvellement à Burdignes. Je lui ai proposé d’écrire une heure de musique pour et avec les Lunes (c’est d’ailleurs lui qui montera l’équipe qui va jouer devant vous). L’idée de voir ces drôles d’instruments sur scène jouer une musique qui leur était destinée était là, cependant il me manquait quelque chose… Depuis toute ma vie, je n’arrive à réfléchir qu’en marchant, j’ai besoin de déambuler, de flâner pour rassembler mes idées (c’est peut être pour cela que je n’était pas très bon à l’école, vous imaginez…) Alors, écouter une musique jouée par des musiciens assis, sur des instruments qui avaient été créés dans le mouvement était pour moi un non-sens, il manquait le mouvement. Et là, deuxième coup du hasard (s’il en est…), vient s’installer juste à coté de chez nous un couple avec deux petites filles pétillantes de soleil. Et ils sont tous deux danseurs et musiciens ! Je leur parle du projet et Charles me répond : « je vais être et danser la dixième Lune ! » Le spectacle était en train de naître. Pour ma part, j’allais aller de découvertes en découvertes…

Ce spectacle, nous l’avons présenté il y à un an à Issoudun lors du plus grand rassemblement de luthiers guitare en France. Ce soir je tiens à remercier toute l’équipe et au nom de tous la mairie d’Annonay, la Vanaude et le Théâtre des Cordeliers et ses techniciens pour nous avoir permis de finaliser ce grand projet. Et nous vous remercions bien entendu d’être là aussi nombreux ! Et bien maintenant, glissez-vous dans une bulle, écoutez, sentez, regardez et touchez du doigt les détails de ce voyage vers… les lunes ! Bon voyage »

Photographies Rachel Paty

ANACCORDS

ANACCORDS

Nouveauté 2018, une première série de 7 tableaux a été présentée au Salon international d’art contemporain art3f à Paris en janvier… D’autres ont suivi, d’autres suivront…

En 2018, j’ai imaginé les « anaccords » : moitié tableaux, moitié sculptures, entièrement réalisés avec des bois utilisés en lutherie et sur le thème de la guitare et des instruments à cordes. Ils ont la particularité de pouvoir émettre un son mais sans être accordé (an–accord), ils ont donc chacun leur identité esthétique et sonore. 
L’idée est venue en regardant des photos de détails d’instruments et en observant les gens sur les salons ou dans mon showroom : ils ont un besoin quasi irrépréhensible de toucher les cordes, comme pour savoir ce que l’objet a à leur dire…

Tous ces « anaccords » sont des œuvres uniques, certains sont disponibles à la vente : par ici !